Les Dépêches de Brazzaville



Bourse africaine : Mo Ibrahim plaide pour la mise en place d’un marché financier panafricain


Mo Ibrahim pense que l’Afrique doit travailler sérieusement à son intégration économique, en mettant l’accent sur la création d »un marché financier panafricain. « Nous avons sur le continent six ou sept marchés financiers qui sont véritablement liquides, mais cela ne fonctionne pas »,a-t-il déclaré, avant de proposer la création d’un marché financier unique  où«  les autres marchés en seront des actionnaires ».

Les marchés financiers de l’Afrique se regroupent déjà autour de l’African Echanges Association (Asea), où a été lancé en 2013 le FTSE Asea Pan African Index Series, un indice boursier panafricain ayant pour but la reproduction des performances des dix marchés africains (Botswana, Cameroun, Cap-Vert, Egypte, Ghana, Côte d’Ivoire, Kenya, Libye, Maurice, Maroc, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

Le Ghana et le Nigeria poursuivent des discussions sur la mise en place d’une plateforme intégrée de leurs marchés financiers (West Africa Markets Union). Le processus est appelé à faire face à de multiples défis et à permettre de se projeter sur ce que devrait représenter un projet régional ouest-africain. Font partie des défis, l’harmonisation des régulations boursières, des systèmes de paiement et des méthodes de transaction.

Actuellement, l’intégration des marchés financiers africains pourrait sembler inéquitable, compte tenu du poids de chacun d’ente eux. Mais le Joannesburg Stock Exchange, en Afrique du Sud, reste le marché financier le plus important et le plus diversifié, suivi du Nigeria Stock Exchange.


Noël Ndong