Les Dépêches de Brazzaville



Campus numérique : les étudiants affichent leur volonté de maîtriser le cyberespace


Interviewés au terme de leur formation, la trentaine des étudiants racontent leurs formations, leurs motivations ainsi que leurs aspirations et ont déploré le court temps d’apprentissage jugé condensé pour des raisons de calendrier du CNFB.

Ils ont affirmé que l’apprentissage du cyberespace peut dépasser le cadre des disciplines académiques pour se connecter et interagir davantage avec les autres acteurs de la société.

« Comment ne pas s’outiller pour se défendre des différentes attaques sur Internet ? On a découvert ce que sont les photos codées sur Internet. Mais je ne suis pas rassasié de cette formation, le temps nous a fait défaut. Rendre pérennes de telles formations nous inciterait à l’apprentissage », a indiqué Mercia Espoire Moussounda Ntondélé, une étudiante en marketing d’entreprise.

Pris par le temps écourté, ils étaient mécontents et ont recommandé des recyclages ainsi que des formations permanentes.  

« Je vous assure que nos attentes ne sont pas comblées. Une semaine de sensibilisation serait mieux. Nous sommes passionnés des formations. Nous n’utilisons même les 10% de l’Internet. Nous retenons que le domaine du web a ses inconvénients et ses avantages », a ajouté Audran Tsiba Thiasis, étudiant à l’Ecole normale supérieur polytechnique (ENSP).

Dans une société de la connaissance universelle, l’université Marien-Ngouabi en collaboration avec le campus numérique francophone doit accompagner les étudiants à la révolution numérique pour consolider leurs acquis.

Rappelons que le terme cyberespace peut désigner, d’après le dictionnaire Petit Robert, un ensemble de données numérisées constituant un univers d’informations et un milieu de communication lié à l’interconnexion mondiale des ordinateurs.

Par ailleurs, il n’existe pas de définition consensuelle et officielle de ce cyberespace. Souvent utilisé comme synonyme d’Internet, celui-ci apparait pourtant comme plus englobant, plus virtuel et plus vivant à la fois. Le terme est né au début des années 1980 sous la plume du romancier de science-fiction William Gibson qui parle d’une : « hallucination consensuelle vécue quotidiennement par des dizaines de millions d’opérateurs dans tous les pays ».


Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Une partie de la séance de sensibilisation des étudiants sur le cyberespace (adiac)