Les Dépêches de Brazzaville




Catastrophe à Brazzaville : un mort, des blessés et des sinistrés


Dans la nuit du 7 au 8 décembre à Mpila, dans le sixième arrondissement Talangaï, un baobab est tombé sur quelques habitations, causant des dégâts humains et matériels. Les services du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire ont été à pied d’œuvre pour la prise en charge d’urgence.

Le baobab est tombé sans vent ni tornade. Sur les lieux du sinistre, près du port de Yoro dans la matinée du 8 décembre, l’atmosphère était déchirée par des pleurs des victimes ayant perdu leurs habitations ou ayant eu des parents blessés admis à l’hôpital. Le décès annoncé d’une des victimes a amplifié la consternation de la population inconsolable. « Nous ne savons pas à quel saint se vouer », a indiqué une des victimes, dont la maison s’est effondrée.

La délégation du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, conduite par le directeur de cabinet, Eugène Ikounga, est arrivée sur place, en présence de la députée de la circonscription, Blandine Nianga, pour faire le constat et déterminer les solutions d’urgence, notamment la prise en charge des blessés admis au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, ainsi qu’à l’hôpital militaire Pierre-Mobengo. La nuit même du sinistre, les services de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) sont intervenus pour sortir les victimes des décombres, transporter les blessés dans les hôpitaux. En fonction du constat fait sur le terrain, un plan élargi va définir les modalités de prise en charge des sinistrés.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le baobab tombé sur une habitation