CEEAC : adoption d'une charte graphique pour une gestion commune du patrimoine
Initié par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), et le Centre international de recherche, de documentation des traditions et langues africaines (Cerdotola), ce projet vise à créer une plateforme qui permettra aux institutions dépositaires des patrimoines archivistique, documentaire et muséal, de mettre à la disposition des citoyens des pays membres de la CEEAC via les technologies de l’information et de la communication, un panel de recherche visant à réduire les barrières qui freinent l’accès à l’information au sein des Etats membres de cette institution. L’atelier de Libreville, qui fait suite à celui tenu du 15 au 17 septembre 2015 à Douala au Cameroun, a été axé sur l’harmonisation des pratiques devant guider le protocole de la mise en réseau des institutions en charge de la gestion archivistique, documentaire et muséale. Les participants ont adopté la charte graphique de la plateforme, le contenu des éléments de l’interface, et les logiciels à utiliser au sein des institutions (archives- bibliothèques, musées). « L’atelier de Libreville nous a permis de mettre en place la charte qui sous-entend le travail que devra accomplir chaque institution pour aboutir au réseautage effectif », a déclaré Brice Isinove Owabira, avant d’ajouter : « Au regard de l’intérêt quie revêt ce projet, il revient au gouvernement de la République de prendre à bras le corps, la situation de la gestion de nos archives, bibliothèques et musées, qui pour intégrer un tel processus devaient être dotés des ressources adéquates pour s’affirmer et ne pas être en marge de ce rendez-vous de partage. Il s’agit notamment de construire des bâtiments adéquats, de les doter des équipements qui peuvent permettre à ces dernières de s’arrimer aux technologies de l’information et de la communication ».
Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo : Brice Isinove Owabira lors de l’atelier de Libreville |