Les Dépêches de Brazzaville



Centrafrique : Michel Amine joue la carte de l’unité du pays


Dans un communiqué de presse publié le 23 juillet, Michel Amine a remercié la communauté internationale pour son implication à trouver des solutions au conflit qui déchire la Centrafrique. Alors que les sons divergeaient à l’annonce de la tenue d’un forum de réconciliation à Brazzaville, Michel Amine invitait ses militants dans un stade de Bangui pour un grand meeting.  

Un événement qualifié de rentrée politique pour l’UNDP qui vient d’intégrer l’univers politique centrafricain. Face à des militants, on dira des populations, inquiets et lassés par de longs mois de violences, Michel Amine a dû trouver des mots pour susciter l’espoir qui s’étiole dans le cœur de ses compatriotes. « Le cauchemar doit céder la place à des lendemains meilleurs », a-t-il lancé, faisant l’écho de tous les discours positifs entendus ici et là, en faveur de la Centrafrique.

Mais il n’entend pas s’arrêter à ce meeting. Même s’il n’était pas à Brazzaville, il veut prendre son bâton de pèlerin pour aller, à travers monts et vallées, prêcher la bonne parole, celle de la réconciliation, de l’unité, de la fraternité et surtout de la paix. Un agenda bien défini et duquel jaillit l’optimisme d’un homme qui, à 44 ans, refuse de jouer la carte de la destruction et de la division du pays.

Au-delà des mots, il a ciblé les maux à guérir. Accompagné d’une équipe de médecins, venus de RDC, il a organisé des consultations médicales pour des malades, femmes et enfants en particulier, à qui il a remis des kits de médicaments divers. Des actions politiques et sociales qui contrastent avec cette image ensanglantée qui colle désormais à la Centrafrique.


Jocelyn Francis Wabout

Légendes et crédits photo : 

Michel Amine.