Circulation routière : urgence signalée pour la Nationale 2
Assise devant sa demeure, une femme d'un certain âge, mouchoir noué sur la tête, a tout l'air de se trouver devant un poste de péage. Elle se fait moralisatrice par-dessus tout : « vous volez l'argent et ne songez pas à arranger les routes ». Mais elle insiste ensuite pour dire qu'elle a eu très peur la veille lorsqu'un véhicule a failli écraser sa petite fille de trois ans. Comme quoi, il faut se montrer tendre avec elle si on veut franchir " le poste". Autant que cette dernière, un homme, la cinquantaine révolue, crie un peu haut : « Si ce n'est pas 1000 francs nous ne lèverons pas la barrière ». Ce dimanche 28 mai, la cohue est tellement forte qu'on a l'impression que ce sont tous les bras valides d'Oyonfoula et ses environs qui sont à l'œuvre, on a vraiment le sentiment que ceux qui en profitent voudraient voir cette situation durer encore un peu plus. En attendant, se forme sur place une longue file de poids lourds, voitures-remorques et autobus qui renseigne sur le calvaire que leur impose à Oyonfoula et en plusieurs autres endroits abimés de la RN 2, maillon important de la dorsale Pointe-Noire-Ouesso. Péril en la demeure. Gankama N'Siah Légendes et crédits photo :Une vue de la nationale n°2 sur le tronçon Ngo-Gamboma/ photo DR |