 
    | Climat : l’ONU appelle les Etats membres à accélérer les négociations« Je vous encourage à accélérer le rythme et à être plus ambitieux alors que la conférence de décembre approche », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Lors du Sommet sur le climat prévu à Paris, la communauté internationale a en effet l’ambition de conclure un accord pour permettre de lutter efficacement contre le changement climatique. À cette fin, un projet d’accord est actuellement en cours d’élaboration par les États membres. Par ailleurs, le patron de l’ONU a rappelé que cette réunion était notamment destinée à établir la marche à suivre pour s’assurer que les dirigeants du monde et leurs gouvernements adoptent un accord ambitieux et universel. Il estime que les conditions sont réunies pour un accord, mais il a regretté que les négociations en cours sur le climat soient « trop lentes ». « Cela avance à la vitesse d’un escargot », a-t-il noté, tout en appelant les chefs d’État et de gouvernement à « donner des directives claires à leurs ministres et leurs négociateurs afin qu’ils engagent leur responsabilité personnelle sur le résultat à Paris ». « Si nous échouons, nous condamnerons nos enfants et petits-enfants à un futur chaos climatique », a affirmé Ban Ki-moon. « Si nous réussissons, nous pouvons mettre le monde sur la bonne voie vers une plus grande stabilité, une meilleure santé et des économies plus fortes bénéficiant à tous ». Un accord à Paris doit, selon lui, envoyer un signal fort sur la détermination du monde à construire un avenir bas en carbone. Il doit également être durable, souple et doit respecter le principe d’équité. Cet accord doit également « avoir des mécanismes clairs mesurant, surveillant et relevant les progrès réalisés d'une manière transparente », a ajouté le secrétaire général de l’ONU. Il a enfin jugé indispensable un financement climatique crédible. À cet égard, il a exhorté les pays développés à fournir une véritable trajectoire politiquement pour la mobilisation de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 destinés à aider les pays en développement à réduire leurs émissions et renforcer leur résilience. De son côté, le président de l’Assemblée générale, Sam Kutesa, a appelé les Etats membres à « maintenir un niveau d’ambition élevé et à traiter tous les aspects de manière équilibrée, qu’il s’agisse de l’adaptation, de l’atténuation, et des moyens de mise en œuvre ». Yvette Reine Nzaba |