Code forestier : intégrer les femmes dans le processus des réformes
La tenue de cet atelier a été une occasion pour l’OCDH et le Refadd de s'impliquer dans la stratégie des organisations de la société civile, partie prenante du Groupe de travail multi acteur (Gtma) afin d’analyser les projets de textes produits par le cabinet d’études. Une initiative qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme Forêt gouvernance marché et climat, sous financement du FCDO (Foreign, Commonwealth & Development Office). Cet atelier visait principalement à favoriser l'amélioration de la gouvernance forestière en renforçant la participation des femmes dans le processus des réformes en cours dans le secteur forestier. « Il s’agit pour les participants d’identifier les faiblesses du draft de textes sur l’accès à l’information proposé par ce cabinet, d'identifier les priorités du Refadd dans ce processus et de faire des recommandations dans ce domaine », a déclaré Marie Odette Itango, représentante du Refadd. Pour Laurence Soh, facilitatrice de gouvernance forestière, on ne peut parler de participation sans l’accès à l’information. « C’est l’accès à l’information qui permet de défendre ces intérêts, de saisir les opportunités de recours qui peuvent exister pour se faire entendre. Les informations forestières sont importantes pour la promotion, la défense de vos intérêts. Ne pensez pas seulement aux femmes urbaines, pensez aux femmes des zones rurales qui dépendent des ressources forestières pour tous leurs besoins, quels qu'ils soient », a-t-elle signifié. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les participants/Adiac |