Commémoration : la jeunesse vénézuélienne célèbre « Février rebelle »

« Aujourd’hui est un jour particulier. Nous commémorons un jour spécial, non seulement pour le peuple du Venezuela mais aussi pour tous ceux et toutes celles qui luttent pour l’égalité des peuples, la dignité de ceux qui mènent ce combat », a déclaré Gloryck Makaya, enseignant d’espagnol au Salon Simon-Bolivar-Hugo-Chavez.

Considéré comme étant le jour de la dignité nationale, a poursuivi Gloryck Makaya, le 4 février a marqué le début d’une nouvelle ère en ouvrant la porte aux grands changements qu’a connus le Venezuela, notamment le retour à la dignité et à la souveraineté des peuples, la redistribution des ressources, l’accès de tous aux meilleurs soins de santé... 

«  Le 4 février 1992 était la première insurrection populaire contre le nouveau monde unipolaire. Ce jour avait ouvert la voie à l’espérance de tout un peuple...  », a souligné Gloryck Makaya.

Prenant la parole, l’ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela, Anibal José Marquez Munoz, au nom du peuple bolivarien et au nom du président Nicolas Maduro, a remercié le lycée Chaminade, parce que plusieurs milliers de générations d’étudiants sont déjà passés dans ce salon Simon-Bolivar-Hugo-Chavez, situé au sein de ce lycée. Le conseiller du secrétaire général de l’Organisation des pays pétroliers africains (Appo), Loguelko Bakamba, a pour sa part félicité l’ambassade du Venezuela pour cette initiative combien louable.  

A l’issue de la cérémonie, la surveillante générale du lycée Joseph-Chaminade, Claire Sabine Mahoukou, a indiqué que la célébration de cette journée est si fructueuse car elle permet de constater l’action que l’ambassade du Venezuela mène au Congo à travers l’apprentissage de la langue espagnole. « Aujourd’hui, l’ambassade a fait des réels efforts que ce cours soit désormais parrainé par l’Appo. C’est un grand pas vers une formation assurée pour la jeunesse congolaise. C’est un grand honneur pour le lycée Chaminade d’abriter ce cours. Nous sommes si honorés d’être choisis de tous les lycées de Brazzaville et nous sommes très heureux de leur ouvrir nos portes. Nous osons croire que ces jeunes formés seront utiles dans les lycées du Congo du fait de l’insuffisance du corps professoral en espagnol dans notre pays », a-t-elle déclaré.