Complexe sportif la Concorde : le ministre des Sports condamne les actes de vol

Les actes de vandalisme ont pris la place des activités sportives au complexe sportif de la Concorde. Les citoyens, mal intentionnés, qui n’ont pas en tête la mesure des moyens, des sacrifices et d’efforts consentis par l’Etat pour sortir ces installations sportives de terre, ont commencé à mettre la main dessus. Depuis quelques temps, en effet, il n’y a plus de sonorisation au stade de l’Unité pour vol d’outils y relatifs. Les baffles qui étaient hautement perchés sur les toits métalliques du stade sont portés disparus, la table de mixage également. Les présumés auteurs de ces actes ne sont pas connus, même si à tort ou à raison quelques complicités à divers niveaux sont soupçonnables.

« De ce que nous savons, les responsables des entreprises qui gèrent ces installations sportives du complexe de la Concorde ont porté plainte », a fait savoir Léon Alfred Opimbat avant de lancer l’interpellation. « Au lendemain des Jeux africains, toute l’Afrique a reconnu la grandeur du Congo par ces installations mises à la disposition de la jeunesse congolaise voire africaine. Nous avons le devoir de protéger, de sécuriser ces lieux, chacun dans la parcelle de responsabilité qui est la tienne », a souligné le ministre des Sports et de l’éducation physique. A dire vrai, tout doit être fait pour que ces actes de vol cessent, sinon ce seront les sièges (places assises) et autres instruments qui seront, à leur tour, dévalisés. Aux grands maux les grands remèdes dit-on.

La pelouse en réhabilitation…

Après un grand concert musical au stade de l’Unité, l’aire de jeu s’était quelque peu dégradée. Une équipe est déjà à pied d’œuvre pour en réhabiliter d’autant plus que le match retour contre la Guinée Equatoriale s’y jouera le 4 septembre prochain. L’aire de jeu, à en croire les spécialistes sur le terrain, sera prête. Sur les instruments de sonorisation volés, le public attend la suite de l’information judiciaire qui, selon le ministre a déjà été ouverte.