Consommation : le dépôt de banane de Mpila de plus en plus achalandé
Dans l’incertitude de statistiques, la production de la banane (dessert et plantain) peut être estimée à plusieurs milliers de tonnes si l’on se réfère à l’affluence dans les différents points de vente de la capitale congolaise. Il suffit d’observer les cartes de menus dans les restaurants de la place pour s'en convaincre. A travers les circuits commerciaux du dépôt de Mpila, les témoignages recueillis remontent les aspects de l’acheminement de la banane de la Bouenza à Brazzaville. A savoir, l’acquisition sur place, le transport et la vente en gros une fois à Brazzaville. L’un des vendeurs certifie la provenance des bananes « made in Bouenza ». « En général, nous achetons la banane dans les localités de Mabombo et Mouyondzi. Elle est acheminée à Brazzaville soit par voie terreste soit par voie ferroviaire », confie-t-il. De l’acquisition auprès de planteurs jusqu’à Brazzaville, « les transactions sont normales »,explique le vendeur. La fréquence des allers-et-venues des camions entre la Bouenza et Brazzaville varie en fonction des périodes. Mais, déplore-t-il, « nos difficultés se situent au niveau du transport des fruits. Nous sommes victimes de « bouchons » de tout genre au point de pénaliser les transporteurs dont les coûts de revient se répercutent sur la vente de la marchandise ». Soulignons qu'en dehors de la banane, la route Brazzaville- Pointe Noire a favorisé l'écoulement rapide de plusieurs autres produits alimentaires, tant locaux qu'importés, ce qui a naturellement contribué à la baisse sensible des prix.
Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Marché la banane dépôt Mpila à Brazzaville
Crédit photo : Marie Alfred Ngoma |