Les Dépêches de Brazzaville



Contrôle d’Etat : le ministre Jean Rosaire Ibara installe les directeurs centraux


Les trois directeurs centraux ont été nommés par décret du président de la République pris en Conseil des ministres. « Vos contributions et innovations sont attendues par le président de la République, par le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement ainsi que par le peuple congolais. Tous les trois, vous avez la lourde mission de relever les défis », a déclaré le ministre Jean Rosaire Ibara.     

Le contrôle de l’action publique renvoie au processus qui vise à renforcer la performance à travers un engagement civique et une participation active des citoyens afin d’instaurer une culture de la transparence et de l’inclusion pour amener les organes de gestion à rendre compte de leurs décisions.

« Je mesure la lourde responsabilité en matière d’audit et du contrôle dans notre pays. Il nous faut parfaire l’ossature des textes juridiques et de les vulgariser. Que chacun commence à rendre compte de ce qu’il fait, nous aurons fait déjà un grand pas », a indiqué Georges Charles Christ Tamboud, directeur général du contrôle de l’action publique. Juriste de formation, il est administrateur en chef de huitième échelon, ancien directeur administratif et juridique de l’Agence de planification et de promotion des zones économiques spéciales.

Laurente Ikiya Okouya, directrice générale de la Qualité du service public, a estimé que l’accomplissement des missions exigent intelligence, innovation, probité, intégrité et persévérance ainsi que le respect des textes de lois en vigueur.

« Le service public rendu à nos concitoyens n’est pas parfait, car il y a toujours une place à l’amélioration. Nous voulons que la qualité de nos services publics s’arrime bien aux normes internationales, afin que le pays continue toujours d’avoir une meilleure réputation dans le monde. Dans les hôpitaux, les écoles et les administrations, il y a bien des améliorations à apporter. Pour l’instant, nous sommes en train de peaufiner des stratégies », a indiqué Laurente Ikiya Okouya.

Pour améliorer la qualité du service public, elle va recueillir et publier les avis des usagers sur leur expérience des services publics et sur les formalités en ligne, identifier les documents administratifs trop complexes pour les simplifier, mettre en place des actions d'amélioration du service rendu à partir de ces avis et résultats.

 Laurente Ikiya née Okouya est détentrice d’un master en gestion des finances et d'une expérience de quinze ans dans la gestion administrative.    

Enfin, Raïssa Kartelle Iloki est directrice générale de la Lutte contre les antivaleurs. Pour accomplir sa tâche, elle va s’atteler à l’identification des antivaleurs, la sensibilisation de la population, le contrôle sur le terrain relatif à l’intériorisation des lois et le règlement de lutte contre les antivaleurs, ainsi que la phase de publication des enquêtes et de répression.  

« Dans l’accomplissement de ma mission, je m’attacherai à dérouler les stratégies du gouvernement fondées sur la mise en œuvre de sa politique de lutte contre les antivaleurs. Combattre les antivaleurs est une question transversale dont l’implication de plusieurs acteurs s’impose», a indiqué Raïssa Kartelle Iloki.  

Elle est détentrice d’un master II en droit des entreprises et des affaires et doctorante en droit. 


Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-Laurente Ikiya Okouya /Adiac 2-Raïssa Kartelle Iloki/Adiac 3-Georges Charles Christ Tamboud/Adiac