Coopération bilatérale : Didier Reynders à Kinshasa dès l’installation du gouvernementÀ travers cette prise de position, Didier Reynders a rejoint la prudence affichée par d'autres partenaires bi-multilatéraux, notamment le Fonds monétaire international (FMI), qui s’est dit prêt à engager des discussions sur le prochain programme économique avec le gouvernement de cohésion nationale. « Nous attendons la mise en place de ce gouvernement depuis la concertation nationale. On va voir dans les prochains mois comment la situation évolue », a-t-il dit. Ce gouvernement devrait s’attaquer à des missions prioritaires définies par le président de la République, Joseph Kabila, lors de son discours devant les deux chambres du Parlement le 26 octobre 2013. Didier Reynders a réaffirmé son intention de se rendre à Kinshasa dans la foulée de la mise en place du gouvernement. Toutefois, les conditions devraient être réunies pour la tenue en avril prochain d’une réunion de la commission mixte belgo-congolaise. Il est question, a-t-il révélé, de négocier le prochain programme indicatif de coopération (PIC) bilatéral entre les deux pays. Au cours des dernières années, c’est-à-dire entre 2010 et 2013, le PIC précédent a bénéficié d’une dotation estimée à 300 millions d’euros. À cela, il faut ajouter plus de cent millions supplémentaires mais conditionnels expirés à la fin du mois de décembre. Laurent Essolomwa |