Coopération Congo/UE : l’ambassadeur Saskia De Lang veut s’enquérir du projet du " vivre- ensemble"

« Je suis venue à la rencontre du maire de Brazzaville qui, récemment m’a écrit pour son initiative conjointe avec le Premier ministre concernant le projet du" vivre- ensemble". J’étais intéressée de l’entendre à ce propos, quelle était la nature de ce projet. Car j’étais absente lors de la grande présentation de ce projet à l’hôtel Radisson. Je suis venue à sa rencontre pour l’écouter », a indiqué Saskia De Lang.

Le concept du "vivre-ensemble" est devenu la pierre angulaire de l'essentiel des discours politiques. Pourtant, nombre d'indicateurs semblent attester la volonté des acteurs politiques à conforter cette initiative par exemple : les trois dialogues organisés successivement dans les localités de Dolisie, Ewo et Sibiti.

Ce concept a aussi, comme vertu, d’appeler les acteurs politiques à surmonter les goûts et les dégoûts pour construire des espaces de rencontres et d’échanges sur la base du respect mutuel, indépendamment des aversions personnelles.

« J’ai retenu une volonté de fédérer l’ensemble du paysage politique congolais autour d’un concept qui n’a pas encore été très bien détaillé. Une intention qui est là, de travailler ensemble et de faire un partage entre la majorité et l’opposition. Ce sont les éléments que j’ai retenus, dont je comprends également l’importance », a-t- elle poursuivi.

Une société démocratique doit aussi être capable de penser et de se transformer collectivement. Le concept "vivre- ensemble" en appelle à d’autres principes : pas d’exclusion mais l’inclusion, pas de haine mais la tolérance, pas de ségrégation mais la mixité etc.

« Les domaines qui auront été définis je pense que c’est toutes les opportunités qu’il y a pour tous ceux qui sont intéressés par ce sujet. Qu’ils peuvent suggérer les sujets sur lesquels on peut travailler » , a conclu l' ambassadeur de l' UE.    

Le " vivre- ensemble" insiste, comme d’autres concepts, sur la nécessité d’ouverture à tous et à toutes. Il est le fondement de la vie démocratique. Les espaces publics, par exemple, ne doivent pas être réservés aux plus riches ou exclure d’autres, sur des critères divers.