Les Dépêches de Brazzaville



Coopération culturelle : des relations harmonieuses entre l’Afrique du Sud et le Congo


La coopération culturelle entre le Congo et l’Afrique du Sud est au beau fixe. La démonstration a été faite lors de la dernière édition du Festival panafricain de musique (Fespam) du 13 au 20 juillet dernier, dont l’édition était dédiée à Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid. Le parcours de l'ancien président d'Afrique du Sud résume à lui seul les rêves de liberté et d’accomplissement de l’humanité tout entière ; étoile polaire de la longue marche de son peuple vers la liberté.

Lors de ce festival, un groupe sud-africain s'est produit, de même qu’une soirée a été consacrée à l’Afrique du Sud. Tout ceci grâce à la diplomatie agissante de ce pays, menée au Congo par Manelis Ngenge.

En prélude à la tenue de cette neuvième édition qui a eu pour marraine Yvonne Chaka-Chaka, grande dame de la chanson sud-africaine, qui a ouvert le bal, le comité de direction de ce festival a lancé officiellement le Fespam au niveau international dans ce pays arc-en-ciel, en juin.

En quittant le Congo, l’ambassadeur sud-africain peut se sentir heureux de n’avoir ménagé aucun effort pour que les relations culturelles entre le Congo et l’Afrique du Sud soient toujours harmonieuses. Il a su mener à bien cette diplomatie agissante engagée par son pays.

Notons que l’Afrique du Sud est une terre généreuse, aux mille paysages et aux mille visages, qui a offert à la culture universelle des icônes artistiques, tels que Miriam Makeba, la grande poétesse de la douleur et de la révolte ; Hugh Masekela, le trompettiste au souffle viril et inégalable ; Ray Phiri, le célèbre jazzman, fondateur du groupe Stiméla ; Rebecca Malopé, la diva à l’inimitable voix gospel ; Brenda Fassié, la star rebelle fécondée dans le ghetto de Soweto ; Lucky Dube, le prolixe reggae-man de Johannesburg ; Artur Mafokaté, le pionnier émérite de la musique Kwaito ; Johnny Clegg, l’indomptable Zoulou blanc qui n’a retrouvé la paix intérieure qu’avec l’abolition de l’apartheid.

 


Bruno Okokana