Les Dépêches de Brazzaville



Coopération : la Société financière internationale disposée à soutenir le secteur privé congolais


Le nouveau représentant pour l’Afrique centrale de la IFC s’est entretenu, le 2 mars, avec le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et son collègue délégué en charge du Budget, Ludovic Ngatsé. Cette rencontre de prise de contact a porté sur le rôle qu’entend jouer l’institution financière internationale dans la relance de l’économie nationale et l’essor des secteurs à fort impact économique.

« Nous avons une nouvelle approche que nous sommes venus discuter avec les autorités congolaises pour comprendre réellement la dynamique de l’économie congolaise, les réalités et les priorités qui nous permettraient d’engager, plutôt que d’attendre, les projets. Il s’agissait également de voir comment on peut travailler sur des initiatives et des chaînes de valeur qui ont un effet ou un impact beaucoup plus large à toucher un plus grand nombre d’acteurs », a indiqué Sylvain Kakou.

L’un des chantiers de la transformation du tissu économique local, ajoute-t-il, c’est de réduire le poids de l’informel. Beaucoup d’acteurs qui interviennent dans l’économie sont dans l’informel, de taille micro-entreprises ou petites entreprises. Ce paysage empêche la IFC d’intervenir dans le pays, par l’intermédiaire d’organismes financiers, tels que les banques et les microfinances. « Notre intervention consiste non seulement à développer les capacités des opérateurs, mais aussi à apporter le financement pour les activités existantes ou de nouvelles activités entrepreneuriales, telles que l’agriculture et la construction », a-t- il ajouté.  

Il faut rappeler que IFC est une institution financière membre du groupe de la Banque mondiale. Créée en 1956, elle est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Basée à Washington (Etats-Unis), la Société financière internationale est présente dans 100 pays à travers le monde.

Les principales missions de IFC sont d’investir dans des entreprises sous forme de prêts, de prises de participation, de titres de créance et de garanties ; de mobiliser des capitaux auprès d’autres sources de financement et d’investisseurs, notamment sous forme de participations aux prêts ou de prêts parallèles ; de dispenser des conseils aux entreprises et aux pouvoirs publics afin d’encourager l’investissement privé et d'améliorer le climat de l’investissement.


Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Sylvain Kakou s'adressant à la presse/DR