COP28 : Denis Sassou N’Guesso souligne le rôle vital du bassin du Congo« Densifier le couvert végétal mondial constitue l’une des issues les plus pertinentes pour davantage séquestrer le carbone, réguler le climat et fournir l’oxygène vital, nécessaire à la survie de l’humanité », a déclaré Denis Sassou N’Guesso, dans son discours prononcé devant les dirigeants du monde. En sa qualité de président de la Commission climat du bassin du Congo, il a rappelé qu’à l’occasion de la COP27 tenue en Egypte, il a lancé l’initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation ». En effet, la COP 27 avait réaffirmé l'engagement en faveur de l'objectif de limitation de l'augmentation de la température mondiale à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie- Bornéo-Mékong-Congo, que le pays a abrité en octobre dernier à Brazzaville, n’est pas passé sous silence. « Bassins qui apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique », a déclaré Denis Sassou N’Guesso. « En effet, ce sommet a permis à plus de 3 000 participants venus du monde entier d’adopter une déclaration finale qui constitue désormais la feuille de route dédiée à la mise en place d’un cadre commun de coopération entre les pays concernés », a rappelé le chef de l’Etat congolais. « Ainsi, le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, à la suite des renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale », a précisé Denis Sassou N’Guesso. En outre, il a insisté sur le rôle vital du bassin du Congo « en tant que régulateur mondial du carbone ». Et d'ajouter : « S’agissant des changements climatiques, le diagnostic a été fait. Les enjeux sont connus. Les solutions ont été identifiées. C’est le juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays appelés à œuvrer ensemble pour une planète Terre plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques.»
Yvette Reine Nzaba |