Les Dépêches de Brazzaville



Coupe du monde Qatar 2022 : Stéphanie Frappart, le premier visage féminin dans l’arbitrage


Comme dans ses habitudes, Stéphanie a accompli sa mission.  Le choix de la Française est sûrement le couronnement d’une carrière bien millimétrée d’une sportive considérée comme un exemple à suivre. « Une Coupe du monde, c'est le summum, la plus grosse compétition au monde », a-t-elle expliqué.

Toujours première dans ce métier très compliqué et beaucoup complexe, Stéphanie Frappart a bien tenu le sifflet du match décisif du groupe E, Allemagne-Costa Rica. L’ancienne joueuse de l’AS Herblay arbitrait son premier match à 13 ans. Depuis, elle a gravi tous les échelons avec une régularité de métronome. La carrière de cette Française suffit, sans nul doute, à elle seule pour illustrer la place grandissante des femmes dans le football.  Ironie du sort ou simple coïncidence ? Son premier match au Mondial tombe exactement le premier jour du dernier mois de l’année.

Elle a ainsi été la première femme arbitre centrale en deuxième division française (2014) puis en Ligue 1 masculine (2019). Elle fut par la suite la première à diriger une Super coupe d’Europe en août 2019, à officier en Ligue des champions en décembre 2020 et encore première à arbitrer lors d’un Euro en 2021. Les encouragements, félicitations et l’admiration pleuvent de partout. « Elle enchaîne depuis plusieurs années les prestations de haut vol », a salué ainsi une légende de l’arbitrage, l’Italien Pierluigi Collina.

Si la Française est actuellement à l’honneur, il est temps de rendre également un véritable hommage aux deux autres femmes retenues parmi les trente-six arbitres de champ de ce Mondial, notamment la Rwandaise Salima Mukansanga et la Japonaise Yoshimi Yamashita qui ont été également désignées arbitres principales aux cotés des femmes (arbitres assistants).

 

 


Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Stéphanie Frappart lors d'un match/DR