Cour de cassation : l’affaire Dolly Makambo et l’ex-député Bakatsuraki renvoyée au 7 novembre
Présent à cette audience, le président de cette fondation et coordonnateur du Collectif des organisations non gouvernementales des droits de l’homme de la République démocratique du Congo, Emmanuel Adu Cole, a rappelé que son organisation et le regroupement qu’il dirige sont avec la partie civile. Ils réclament, a-t-il dit, la libération pure et simple de l’ex-député Bakatsuraki qui n’est pas lié à cette affaire de meurtre pour laquelle il a été arrêté et condamné. « Son seul péché est d’avoir acquis, en bonne et due forme, un lopin de terre dans la concession où l’ancien administrateur du centre Vijana a été tué. Il n’est lié ni de près ni de loin à ce meurtre, parce qu’il n’a pas de lien avec cette situation qui conduit au meurtre de ce Congolais », a souligné Adu Cole. Pour lui, si le droit doit être dit, les juges de la Cour de cassation doivent décider de libérer cet ancien député dont l’état de santé se dégrade chaque jour.
Pour lui, en établissant bien les responsabilités dans cette affaire de meurtre de l’administrateur du centre Vijana, cela se voit noir sur blanc que l’ex-député Bakatsuraki Kavusa Semeyi n’y a pas participé et il ne mérite que sa libération. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :1- Emmanuel Cole brandissant une banderole réclamant la libération de l'ex-député Bakatsuraki
2- L'ex-député Bakatsuraki dans sa tenue de prisonnier |