Covid-19 : le Sénat relève les insuffisances du Centre d’opération d’urgence de santé publiqueQuelques sénateurs ont exprimé leur inquiétude du fait que le Centre d’opération d’urgence de santé publique, le seul jusque-là qui pratique des tests de covid-19 en dehors du Laboratoire national, ne reçoit que cinquante intrants pour une grande ville comme Brazzaville. « Avec cinquante intrants par jour, qu’est- ce qu’on peut faire dans une ville aussi importante que Brazzaville ? C’est pour cela que je demande au gouvernement, qui a beaucoup fait et qui continue à travailler, de ne pas baisser les bras et faire de sorte qu’il y ait beaucoup d’intrants pour qu’on arrive à mieux maîtriser la pandémie. Je souhaite qu’une attention particulière soit portée vers ce centre qui essaie encore de fonctionner dans la recherche du virus », a souligné Gabriel Zambila. Il a même invité le ministre de la Santé à s’y rendre pour constater l’état dans lequel se trouve aujourd’hui ce centre, une structure que le président du Sénat a récemment visitée. S’agissant toujours de ces structures, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a évoqué le cas de la clinique municipale Albert-Leyono qui bénéficie pourtant d’un certain traitement mais qui malheureusement ne répond pas aux besoins des malades. « Leyono qui est un centre spécialisé ne dispose pas de matériel adéquat pour vérifier même les poumons atteints d’une infection. Il y a des efforts à faire au niveau de la sensibilisation par rapport à la discipline à observer au niveau de ces structures », a indiqué le président du Sénat. Rappelons qu’avant la mise en place du Centre d'opération d'urgence de santé publique, il y avait des centres au niveau des quartiers qui sont malheureusement fermés faute d’intrants, d’arriérés et des indemnités des travailleurs.
Jean Jacques Koubemba |