Les Dépêches de Brazzaville



Criminalité faunique : dix-huit braconniers devant la barre


A la Cour d’appel d’Owando, selon le site "Vox Congo", l’audience spéciale s’ouvre le 14 février. Elle implique quatre délinquants fauniques, dont un commerçant. Ces braconniers ont été arrêtés, le 14 septembre 2017, par les services habilités, en flagrant délit de détention illégale et commercialisation de six pointes d’ivoire, acquises après avoir abattu des éléphants.

Au Tribunal de grande instance de Ouesso, dans le département de la Sangha, cependant, l’audience prévue le 15 du même mois concerne six présumés trafiquants d’ivoire, appréhendés, eux, le 29 janvier dernier, détenant illégalement quinze pointes d’ivoire qu'il tentait de commercialiser, correspondant à huit éléphants abattus dans les forêts, en complicité avec un réseau de peuples autochtones.

Le 15 février, à la Cour d’appel de Dolisie, dans le Niari, cinq autres abatteurs d’animaux protégés seront à la barre. Saisis la main dans le sac, le 18 décembre 2015, ces présumés inciviques détenaient et commercialisaient frauduleusement six pointes d’ivoire, pesant environ 38 kg, obtenues après un forfait d’éléphants.

A la Cour d’appel de Pointe-Noire, par contre, quatre braconniers présumés, interpellés en juin 2016, répondront à la même date, pour détention illégale et commercialisation frauduleuse de deux peaux de panthère, des queues d’éléphants et autres trophées d’espèces fauniques intégralement protégées, sauvagement tuées dans la forêt.

Ces présumés délinquants risquent, d’après la loi en la matière, des peines sévères allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme, assorties des amendes financières à la hauteur de leurs actes ignobles, également prévues par la loi.

Rappelons que ces présumés délinquants fauniques ont été arrêtés, selon le journal en ligne, grâce à la dextérité des agents de l’ordre, des eaux et forêts, avec l’aide du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune au Congo.


Firmin Oyé