Les Dépêches de Brazzaville



Crise à l’UDH-Yuki : le président départemental de Pointe-Noire évoque la mauvaise foi des dirigeants


« Elle n’est pas difficile à résoudre, parce que le parti est doté de textes qui permettent aux dirigeants de le gérer sans aucune difficulté », a souligné René Mokono, parlant de la crise au sein de l'UDH-Yuki. Abordant la question du dernier congrès qui a porté Joseph Badiabio à la tête de ce parti, il s' étonne de la tenue de celui-ci puisqu’un premier a eu lieu du 10 au 11 juillet dernier et avait épuisé le premier point inscrit à son ordre du jour.

« Donc, il ne s’agissait plus de convoquer un autre congrès mais de lancer un communiqué pour la reprise du congrès suspendu. On devait se retrouver autour de la facilitation pour voir les modalités de relance de celui-ci mais on ne l’a pas fait. Cette façon de faire émane de la malhonnêteté », a poursuivi le président départemental de Pointe-Noire de l'UDH-Yuki.

 Au jour d’aujourd’hui, la logique voudrait, selon lui, que ce congrès suspendu reprenne avec les 748 congressistes. Le présidium étant connu et la commission électorale ainsi que toutes les autres structures étant en place, il estime que le premier point étant débattu et épuisé, il est question d'aller à l’élection du président du parti.

Abordant la question de dépôt des candidatures, René Mokono a rappelé qu’au sein de cette formation politique, il n’y a pas à imaginer. Ce sont les dispositions de l’article 24 des statuts qui stipulent que les candidatures au poste de président du parti sont déposées librement au présidium du parti, précisément à la commission électorale. Pour lui, il n'était pas encore question de parler de candidats avant le congrès mais de prétendants.

 

 

 


Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

René Mokono