Les Dépêches de Brazzaville




Débat sur la Constitution : le Cercle « À nous le choix » s’oppose au changement


Le Cercle « À nous le choix » que dirige Serge Péphin Bani, candidat malheureux aux élections législatives de 2007, s'est prononcé, le 15 avril à Brazzaville, sur le débat qui agite la vie politique nationale. Au menu des échanges entre les membres de ce cercle :  le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 et les conditions de vie des habitants des quartiers 54 et 59 de l’arrondissement 5 Ouenzé, victimes des explosions du 4 mars 2012 à Mpila.

Sur la Constitution du 20 janvier 2002, les participants à cette réunion ont estimé que certaines dispositions de la loi fondamentale qui ne cadrent plus avec les exigences actuelles méritent d’être révisées. Cependant, les membres du Cercle « À nous le choix » s’opposent au changement global de la Constitution, car la loi fondamentale, ont-ils précisé, avait prévu les mécanismes réglementaires de sa révision et non de son changement.

Le  Congo,  précise le communiqué final ayant sanctionné la réunion, doit aller de l’avant en procédant à une alternance politique. « Notre pays a besoin d’une nouvelle génération d’élites politiques qui sera porteuse d’un nouveau souffle et animée par le désir de bâtir un Congo qui sera  comptable parmi les nations civilisées du monde », précise le communiqué. Pour ce faire, ils ont sollicité la mise en place d’une Commission électorale véritablement indépendante. Selon eux, le principe de la démocratie repose sur l’égalité des chances offerte à tous les candidats aux élections. Cette chance, ont-ils ajouté, est garantie par les conditions d’organisation du scrutin. Ils ont profité de cette occasion pour appeler les membres de l’association à se mettre en ordre de bataille afin de mieux affronter les élections législatives de 2017.

Les membres du Cercle « À nous le choix » ont souhaité que les pouvoirs publics diligentent le processus de réhabilitation des habitations des populations des quartiers 54 et 59 détruites du fait des explosions du 4 mars 2012 ; l’indemnisation de certaines victimes et sinistrés du cinquième arrondissement Ouenzé qui attendent jusqu’à ce jour.

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Serge Péphin Bani