Découverte : Abel Constant Ngolali au service de l’art congolais en Russie
Outre la conservation des œuvres d’art, Abel Constant Ngolali, s’est aussi lancé dans le domaine musical. Il a créé un groupe à Nizhynie Novégorode composé de huit personnes, dont quatre filles russes danseuses et deux vocalistes, un guitariste et un pianiste. Ils chantent en russe, en français et en lingala. Pour ce faire, Abel Constant Ngolali apprend le lingala (première langue nationale du Congo) et le Munukutuba (deuxième langue nationale du Congo) à ses artistes russes. Ce groupe de Nizhynie Novégorode est dans le style typiquement africain, notamment la Rumba avec la musique douce ; le Ndombolo avec le chauffé ; le style mexicain et le style cubain. Il est très visible dans la ville de Nizhynie Novégorode à 555 km de Moscou, soit 6 heures de route. Le plus souvent, ce groupe est invité à Moscou pour des prestations. Abel Constant Ngolali qui se prépare à entrer en studio d’enregistrement est son propre producteur. Depuis la Russie, le culturel russo-congolais projette d’internationaliser ce qu’il fait dans ce pays un peu partout dans le monde et particulièrement au Congo où il ambitionne de développer la culture de son pays d’origine à l’extérieur. Aussi se nourrit-il d'un un souci permanent : présenter son groupe russe à la dixième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) pour montrer aux Congolais, aux Africains et à tous les festivaliers ce que lui et son groupe valent. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo : Abel Constant Ngolali au musée-galerie du Bassin du Congo |