Délinquance : les "bébés noirs" ne désarment pas
« Le premier jour lorsque les bébés noirs sont venus agresser les gens, ils ont tout pris sur leur passage », s’est plaint un élément de la force publique commis à la garde d’un chef militaire qui était obligé de pouchasser les délinquants avant l’intervention de la police. Depuis ce jour-là, les bébés noirs multiplient des incursions dans les deux quartiers. Ils ont agressé un menuisier avec des machettes au terminus de Trois poteaux. Quelques éléments de la force publique habitant les quartiers sont parfois obligés de s’auto-défendre. Ainsi, il n’est pas rare d’entendre des coups de sommation dans la nuit. A l’origine de cette situation, un jeune kuluna ayant passé quelques temps à la Maison d’arrêt de Brazzaville sans jugement veut se venger. Ce dernier mobilise ainsi chaque soir ses amis pour mener des actions sporadiques avant de se replier. Face à ce climat délétère, l’intervention des forces de sécurité est de plus en plus sollicitée afin d’éviter de faire le médecin après la mort. Les Dépêches de Brazzaville Légendes et crédits photo :L'avenue principale menant aux quartiers Ibalicko et Trois poteaux/Adiac |