Développement : de nombreux défis attendent le ministère des Finances

Le ministre Jean-Baptiste Ondaye a décliné les défis de son département au cours d’une communication faite à l’endroit des cadres sous tutelle. Il s’agit de la mobilisation des ressources, en vue de la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026 ainsi que du fonctionnement optimal de l'Etat; de l'accélération de la diversification de l'économie nationale ; du désendettement et de la viabilisation de la dette de l'Etat; l'exécution du programme conclu avec les institutions financières internationales au titre de la facilité élargie de crédit 2022-2024 ; l'exécution du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 et enfin, le défi de la rationalisation de la gouvernance économique et financière.

« Ce sont là des défis qui exigent de chacun de vous, de nous, un sens élevé du devoir, une détermination et un professionnalisme à toute épreuve. Les acteurs de la transformation économique que nous sommes avons le devoir de vaincre l’immobilisme et d’agir dans le sens de l’intérêt général… Nos actions doivent converger vers l’atteinte de l’objectif principal de la politique économique, celui de favoriser la création de richesses et d’organiser équitablement leur répartition », a indiqué le ministre de s Finances.

Pour ce faire, il a donné cinq orientations précises pour relever les défis auxquels fait face son ministère:  la nécessité de disposer d’une feuille de route relative aux activités à court, moyen et long terme ; l’obligation de performances et de résultats; la lutte contre le antivaleurs, en d’autres termes la lutte contre les mauvaises pratiques ; les déviances de toute nature, la promotion de l’esprit d’équipe ainsi que l’évaluation périodique des activités programmées.  

En ce qui concerne la cinquième orientation sur l’évaluation périodique des activités, le ministre a fait savoir qu'elle sera trimestrielle et qu’un tableau de bord du suivi-évaluation des activités ou des réformes sera mis à la disposition de chaque cadre pour une autoévaluation permanente.

S’agissant l’orientation sur l’obligation de performances, elle conduira à l’établissement des contrats de performance qui permettront aux animateurs des structures techniques de fournir des prestations de qualité.

« Aujourd’hui, il est donc question de fixer le cap de notre action commune afin que chacun, dans l’exercice de ses fonctions, s'engage à donner pleinement satisfaction… Il vous revient de ne pas ralentir l’intensité des réformes structurelles en cours. C’est aux cadres que vous êtes d’agir quotidiennement, en vue de rendre possible la stabilisation macroéconomique à travers vos propositions de solutions », a lancé le ministre Jean Baptiste Ondaye. Il a, par la même occasion, exhorté les cadres à agir dans le sens de la bonne dépense publique.

Pour rappel, le Congo est frappé de plein fouet depuis 2014 par une crise économique sans précédent, mais si la situation macro-économique s’améliore peu à peu, après de gros efforts consentis par le gouvernement dans les réformes. Pour atteindre cet objectif à court et moyen termes, Jean-Baptiste Ondaye entend œuvrer pour capitaliser sur les acquis d’aujourd’hui.