Dialogue : Albert Moleka claque la porte

Alors qu’il y participait en sa qualité de premier vice -président de l’UDPS/Kibassa, Albert Moleka estime que les « attendus » auxquels les participants aux travaux préparatoires ont convenu n’ont pas été respectés au dialogue proprement dit. Il s’agit notamment du manque de respect de certaines mesures d’apaisement, entre autres la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion ainsi que la réouverture d’autres médias qui restent jusqu’à présent fermés à Kinshasa et dans la province de l’ex-Katanga.

Ce membre fondateur du front des démocrates estime qu’il n’y a pas dans le chef des délégués de la majorité un état de bonne foi pour donner satisfaction aux revendications du Rassemblement. Il déclare avoir fait part de sa décision au représentant du clergé catholique à ce forum qui l’a compris tout en demandant aux délégués qui poursuivent les travaux « de tout faire pour respecter les objectifs fixés en tant que Congolais ». Albert Moleka est de ceux qui pensent que « le dialogue, ce n’est pas une Assemblée constituante qui peut changer la Constitution ou essayer de la contourner ».