Dîner-débat : l’art contemporain africain à la face du monde

S’il y a un fait incontesté de ces dernières années lorsque l’on parle d’art africain, c’est bien son dynamisme. En Afrique et partout dans le monde, là où la diaspora africaine est très engagée, une activité artistique africaine frénétique est perceptible. Une activité qui s’exprime dans tous les domaines, de la peinture à la sculpture et du ballet à la musique. Structures publiques et privées soutiennent, chacune dans ses intentions et visées propres, cette florissante diversité.

C’est pourquoi le Club Diallo Telli tient à en parler au cours du dîner-débat de mercredi prochain à Paris. Tradition plus que simple mondanité, le thème retenu cette année sur l’art contemporain sera soutenu par un documentaire réalisé par Isabelle Blanche sur la Biennale de Dakar de 2002.

D’autres thèmes seront en discussion, avec l’engagement d’intervenants de renommée internationale. Ils tourneront autour des questions sur l’esthétisme et l’identité africaine en matière d’art contemporain, ou de sujets sur la disparité urbaine et sociale des artistes africains, mais aussi, inévitablement, des questions de financement, de promotion des artistes africains et de l’accès au marché mondial de l’art.

Présidé par le Burundais Quentin Rukingama, le Club DialloTelli, qui accentue ses actions autour des idées de progrès et de solidarité pour l’Afrique, ambitionne surtout de rehausser l’éclat des potentiels et des aspirations qui le méritent.