Les Dépêches de Brazzaville



Diplomatie : Paris abrite un sommet sur la relance des économies africaines


Selon la présidence française, l’objectif du sommet est de mettre en place un important soutien financier aux pays africains, notamment à travers des droits de tirage spéciaux accordés par le Fonds monétaire international (FMI), et de poser les bases d’un nouveau cycle de croissance sur le continent. La question de l’annulation de la dette des pays africains sera aussi abordée.

Parmi les pays représentés en présentiel figurent la République du Congo, l'Angola, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, l'Ethiopie, le Ghana, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan, le Togo et la Tunisie et, côté européen, l'Italie, l'Espagne et le Portugal ainsi que l'Union européenne.

Y participeront en visioconférence les Pays-Bas, l'Allemagne, le Japon, le Kenya, la Tanzanie et l'Afrique du Sud. L'ONU, le FMI, l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), l'OMC (Organisation mondiale du commerce), la Banque mondiale et plusieurs banques publiques internationales seront conviés. La Chine sera également représentée par un haut responsable.

« Ce sommet vise à mettre en place un paquet de soutien massif à l'Afrique et à poser des bases pour un nouveau cycle de croissance sur le continent, qui sera aussi un relais pour une croissance pour l'économie mondiale », a souligné les autorités françaises.

La France propose de faire profiter l’Afrique les Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international, des instruments de change qui permettent notamment de financer des importations. Le FMI devrait décider en juin une émission massive de DTS de 650 milliards de dollars, dont 34 milliards pour l'Afrique (24 milliards pour l'Afrique subsaharienne).

La veille du sommet, Emmanuel Macron organisera également une conférence de soutien à la transition au Soudan, au cours de laquelle des rééchelonnements de sa dette avec ses principaux bailleurs devraient être examinés.


Yvette Reine Nzaba