Diplomatie : Washington conditionne sa levée des sanctions à un processus de réformes politiques au Zimbabwe

« Nous avons dit clairement au gouvernement zimbabwéen et à la région qu’un changement de la politique de sanctions des États-Unis n’interviendrait que dans un contexte de réformes pacifiques, transparentes et crédibles qui soient le reflet de la volonté du peuple zimbabwéen », a déclaré, le 19 août, la diplomatie américaine, par la voie de son porte-parole, Jennifer Psaki.

La réponse de l’Union européenne se fait attendre. Mais, elle avait déjà suspendu, au début de l’année, la plupart de ses sanctions. Aujourd’hui, seulement dix personnalités dont le président Robert Mugabe, seraient déclarées personæ non gratæ, ainsi que deux sociétés.

La présidente du Malawi, Joyce Banda, nouvelle présidente en exercice de la SADC a déclaré que « le Zimbabwe mérite mieux, les Zimbabwéens ont assez souffert ».

Au pouvoir depuis l’indépendance du Zimbabwe en 1980, Robert Mugabe qui entame son septième mandat, va prêter serment le 22 août.