Les Dépêches de Brazzaville



Disparition: Jean Banzouzi-Malonga inhumé au cimetière de Ngoyo


Après la messe de requiem en l'église Saint-Jean-Apôtre de Ngoyo, dans le 6e arrondissement de la ville océane, la mise en bière et la levée de corps à la morgue municipale, le cortège funèbre s'est immobilsé pendant quelques minutes au siège de "La Semaine Africaine" dans l'enceinte de l'évêché où étaient rassemblés les collègues journalsites, amis, connaisances  et le personnel de ce journal avec à sa tête Albert  Mianzoukouta, le directeur de publication.  

Tous sont venus rendre un dernier hommage à celui qui, pendant près de quarante ans, a servi loyalement comme journaliste dans divers organes de presse du pays. Pleurs, émotions, consternation ont marqué tous les visages qui ne verront plus leur collègue fauché par un chauffeur de bus sur l'avenue Marien-Ngouabi "Bord Bord".
Le cortège s'est ensuite rendu au cimetière sis à l'ex-péage de Ngoyo où il a été inhumé après l'office réligieux.
Dans les  journaux "Le Stade", "La Nouvelle République", "La Semaine Africaine", Jean Banzouzi Malonga qui a quitté la terre des hommes à 63 ans fut un journalsite exemplaire, disponible, travailleur et passionné mais aussi rieur et blagueur, toujours prêt à donner des précieux conseils aux jeunes.  

Attiré par le journalisme économique tout au long de sa carrière, Jean Banzouzi Malonga s'est singularisé par son professionalisme et son savoir faire. Des qualités et des vertus qu'il a fait bénéficier aux sociétés de la place où il collaborait comme consultant, attaché à la communication et conseiller. Sa mort est une grande perte pour la presse congolaise. Adieu Jean Banzouzi Malonga.


Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

L'office religieux à l'enterrement de Jean Banzouzi Malonga / DR