Les Dépêches de Brazzaville



Disparition : Jean-Jules Okabando repose pour l’éternité au Mausolée Marien-Ngouabi


Rapatriée de Paris peu avant, la dépouille de Jean-Jules Okabando a été exposée dans le hall principal du Palais des congrès, où les parents, amis, connaissances et autorités publiques se sont inclinés à tour de rôle devant sa mémoire, pour lui rendre un dernier hommage.

Au plus haut sommet, le chef de l’Etat a tenu à y être. Il a ainsi déposé une gerbe de fleurs devant le cercueil, en mémoire de l’illustre disparu, un de ses fidèles collaborateurs et commis de l’Etat qu’il a responsabilisé à plus d’un titre aux hautes fonctions de l’administration publique.

Né le 17 avril 1948 à Engouémé, un village du district d’Oyo, dans le département de la Cuvette, Jean-Jules Okabando a occupé plusieurs postes de responsabilité dans son parcours professionnel. Membre du bureau politique du Parti congolais du travail, il a été, au temps du monopartisme, commissaire politique ( préfet aujourd’hui) dans la région de la Lékoumou.  

Quelques années plus tard, toujours sous le régime de l’actuel président de la République, il a assuré pendant huit ans, de 1984 à 1991, les fonctions de maire de la ville de Brazzaville, succédant à Gabriel Emouéngué (1979-1984). Jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle, il exerçait depuis plusieurs années en qualité d’ambassadeur du Congo en Lybie.

Du point de vue politique, Jean-Jules Okabando a œuvré depuis sa jeunesse au sein de l’Union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC), assurant jusqu’en 1976 les fonctions de premier secrétaire de cette organisation juvénile.

« Okabando était un grand militant de notre parti. Il a commencé à militer dans sa jeunesse au point de devenir premier secrétaire de l’UJSC où il m’a mis à ses côtés comme chargé de la presse. En œuvrant ensemble, nous avons été tous nommés commissaires politiques. Moi, j’étais dans la région du Niari à l’époque et lui dans la Lékoumou », a témoigné Richard Eyeni.

C’est au regard de cela que le parti, qui lui a rendu aussi un vibrant hommage, a décidé qu’il soit inhumé au mausolée Marien-Ngouabi, un cimetière réservé aux fervent membres et autres dirigeants de première heure du parti.


Firmin Oyé