Distinction : Alvie Mouzita primé au concours international de poésie
Le poème ayant permis à Alvie Mouzita d’être lauréat s’inscrit dans le cadre de l’éco-littérature où le poète dénonce la pollution de l’eau : « Comment vivre avec les miasmes sur la natte des rivières / Comment vivre avec les déchets sur la pâte des rivières / Ce fut la mort infligée aux eaux », écrit-il. Il se fait le porte-parole pour la survie des eaux que les hommes ne cessent de détruire à travers l’exploitation pétrolière, les activités poissonnières ou encore les déchets plastiques. De ce fait, le poète appelle à la conscience verte, c’est-à-dire ce désir de protéger l’environnement comme il précise : « Protéger l’environnement, c’est se protéger soi-même. L’homme fait partie intégrante de cet environnement qui nous est tous paradis ; ainsi, les activités qui lui sont nocives n’épargnent nullement les humains ». Alvie Mouzita a été plusieurs fois primé. Il fut finaliste du Prix Pierre-Ntsemou, Congo, (2021) ; lauréat du Prix littéraire Pabloemma, Cameroun, (2021) ; sélectionné au concours international poétique "La différence", France, (2021) ; nominé au concours international de poésie sur la protection des droits de l’enfant, Canada, (2022) ; lauréat, troisième Prix Cipa, Cameroun, (2022) ; lauréat, quatrième Prix Africa poésie, Cameroun, (2022) ; nominé troisième Prix littéraire international Codjo-Rodrigue-Abel-Assavedo, catégorie poésie, Bénin, (2022) ; lauréat, premier Prix d’excellence du jury, concours international de poésie de la ville de Verquin, France, (2022) ; nominé au concours international poétique "La différence", France, (2022). La poésie congolaise peut donc compter sur le talent et le rayonnement de ce jeune poète pour perpétuer les traces de ses glorieux précurseurs. Aubin Banzouzi Légendes et crédits photo : Le poète Alvie Mouzita/Adiac |