Diversification de l’économie : la RPDH lance une étude sur la transition énergétique
La RPDH s’est engagée à esquisser une feuille de route qui permettra au Congo de transiter vers les énergies renouvelables pour apporter sa pierre à l’édifice. Durant deux jours des travaux animés par le Dr Jean Chrios Moukala, consultant de la RPDH, la table ronde consultative des parties prenantes a permis aux représentants des pouvoirs publics, aux représentants des administrations de l'Etat, aux élus locaux, à la société civile et aux représentants des communautés locales à faire travailler leurs méninges, chacun dans son domaine de compétence, pour proposer des idées à mettre en oeuvre. Les panélistes ont été orientés sur le même thème, à savoir "Le partage des défis et perspectives des parties prenantes en lien avec la transition énergétique et la diversification de l’économie". Les exposés ont suscité des échanges passionnants et des informations objectives qui ont séduit les organisateurs. A l’issue des travaux, les participants ont félicité la RPDH pour leur engagement. « L’initiative est louable. De nos jours, il faut qu’on pense aux énergies renouvelables. Le Congo est bien irrigué, je pense que cette transition ne peut passer que par l’eau qui est la ressource liée, déjà avec les barrages hydroélectriques, je pense que c’est une bonne réponse aux énergies renouvelables », a dit la représentante de la direction départementale de l’Energie hydraulique, Akoua Maryse. Le coordonnateur de la RDPH, Christian Mounzéo, de son côté, a remercié les participants pour leurs contributions à la réalisation de la pré-feuille de route vers la transition énergétique. « Nous sommes sortis de là avec plusieurs idées et propositions s’agissant de ce qui pourrait être une feuille de route sur la transition énergique », a-t-il dit. Toutefois, il a reconnu qu’ il y a des propositions intéressantes à étudier parce qu’en réalité, la question a été déjà réfléchie et pensée. Seulement, il y a des freins en ce qui concerne la mise en œuvre. « Il faut que les acteurs intéressés réfléchissent sur les racines et les causes qui font qu’on ne soit pas capable d’appliquer ces politiques et les planifications que nous avons prises ensemble. L’une des réponses à cette problématique, c’est d’engager la volonté politique, d’améliorer les capacités, de s’assurer que l’accès aux informations est une réalité... », a-t-il ajouté. Charlem Léa Itoua Légendes et crédits photo :Les participants à la table ronde/ Adiac |