Drame du 4 mars : les populations attendent la réhabilitation des quartiers
Les voiries sont en réhabilitation. Pourtant, l’on découvre encore sur l’avenue principale, à côté des chantiers gigantesques, quelques ruines qui renseignent sur l'ampleur du désastre de ce dimanche 4 mars 2012. Ce qui est sûr c’est qu’à l’intérieur des quartiers, bien que certaines maisons soient réhabilitées, par des propriétaires qui espèrent et attendent le remboursement par l’État lui-même grâce à ses actions, le parfum horrible de la catastrophe s’impose encore. Maisons detollées, murs exécrables, ruelles bouchées, etc. Dans la zone 1 du quartier 61, à Mpila, le décor est quelque peu singulier. Des maisons de particuliers sont effectivement en construction. Dans la rue Yoro par exemple, des parcelles font peau neuve avec des murs peints. On peut aussi observer des travaux suffisamment avancés dans la rue Étoumba et Chacona. Ces maisons de quatre pièces, pour la plupart, font partie de la première phase d’un projet estimé à 40 milliards de FCFA pour reconstruire les maisons des particuliers. « Trop long ce processus de réhabilitation de nos maisons, et ce n’est que dans la zone 1 du quartier 61 que nous constatons des travaux. Chez nous rien encore n’est fait », avance un habitant Un drapeau tricolore flotte sur le toît de sa modeste maison réhabilitée en partie grâce aux petites économies. Comme lui, les habitants de la zone espèrent qu’avec les travaux de construction de la route de l’ancien tracée du rail, l’État, qui affirme avoir achevé les évaluations des phases 2 et 3 du programme, amorcera les travaux de redressement du quartier. Quentin Loubou Légendes et crédits photo :Logement sociaux de l'Intendance/photo Adiac
une vue des maisons des particuliers achévées/photo Adiac
A Mpila, une parcelle montre encore une tente/photo Adiac
le chef de quartier 61 de Talangaï/photo Adiac |