Droits de l'homme: la FBCP exhorte à bannir les velléités tribalistes

 « Bien que nous tous ayons condamné l’humiliation de l’ancien gouverneur du Kongo central, M. Atou Matubuana, par les agents du parquet général près de la Cour de cassation qui se sont comportés comme les voyous de Paris, il ne faut pas que certains politiciens prennent cette situation comme argumentation pour mettre fin aux poursuites judiciaires contre les détournements des deniers publics et les crimes économiques, etc. », a écrit la FBCP dans un communiqué du 22 décembre signé par son président, Emmanuel Adu Cole.

Cette organisation condamne, par ailleurs, des propos tribalistes tenus par certains Congolais à l’issue de l'arrestation d’Atou Matubuana. « On ne peut pas construire un État de droit avec de tels propos de ce monsieur, qui est considéré comme chef spirituel né-Kongo », a souligné la FBCP, qui fait allusion à une vidéo dans laquelle un leader d’opinion de la province a tenu des propos qui l’ont frustrée.

La FBCP profite de cette occasion pour exhorter la justice congolaise à poursuivre toute personne, sans aucune distinction de couleur ou de tribu, qui utiliserait les médias pour lancer un appel à la haine tribale.