Droits de l'Homme : l'ONU exige la "libération immédiate" d'opposants arrêtés à Lubumbashi
La Monusco "condamne" ces arrestations d'opposants survenues alors qu'ils participaient à une réunion privée au siège de l'UDPS. La mission onusienne est "vivement préoccupée par les actes continus d’intimidation à l’encontre des membres de l’opposition", a ajouté le communiqué. "Au total 28 (activistes, ndlr) ont été arrêtés et sont détenus au cachot. Ils seront jugés selon la loi", avait déclaré, le 22 octobre à l'AFP, le général Paulin Kyungu, commandant de la police du Haut-Katanga. L'officier accuse ces opposants d'avoir insulté le chef de l’État. La RDC traverse une crise politique profonde liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le mandat a expiré le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de se représenter mais l'autorise à rester en fonction jusqu'à l'élection de son successeur. Le chef de l'UDPS, Félix Tshisekedi, dont l'arrivée a été annoncée à Lubumbashi le 23 octobre, a dernièrement qualifié de déclaration de "guerre au peuple congolais" l’annonce du président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, selon laquelle il n’y aurait pas d’élection pour la succession de M. Kabila avant 2019. AFP Légendes et crédits photo :Maman Sidikou |