Droits des femmes : des adolescentes revendiquent leur place dans la sphère de prise de décision
Les participantes ont travaillé ensemble à l’élaboration d’une déclaration permettant de solliciter aux gouvernements, aux organisations régionales et aux partenaires de leur accorder la chance de placer leur voix au cœur de la prise de décision, de créer des espaces sûrs pour briser les tabous et permettre une expansion libre, de former des professionnels pour répondre aux réalités vécues par les filles, de suivre la mise en œuvre des lois et programmes. « Les adolescentes veulent être présentes lorsque les décisions qui les concernent sont prises et ont rappelé qu’elles sont mieux placées pour parler des questions qui sont les leurs », ont-elles déclaré. D’après le communiqué élaboré à cet effet, des consultations faites dans vingt-quatre pays africains ont permis aux adolescentes d’identifier des actions prioritaires dans divers domaines, à savoir l’éducation, la santé, l’environnement, etc. Des initiatives doivent être prises pour mettre fin aux mariages des enfants et aux mutilations génitales féminines ainsi qu'aux violences ayant pour base le genre. « Nous avons besoin des règles fortes, de vraies sanctions et de justice lorsque les filles sont blessées », ont-elles assuré.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Une vue des participants au sommet /DR |