Droits humains : le peuple autochtone nécessite un accompagnement
Selon lui, ce peuple n’a pas besoin d’aide mais de droits car il ne jouit pas de ses droits civiles, politiques, économiques et socio-culturels. « Avec des habitations complètement ignorées et des ménages pauvres, les autochtones n’ont pas la liberté de vendre leurs produits dont le prix est dicté par le Bantou au niveau des marchés, parce qu’ils n’ont pas de places », a-t-il décrié. Le directeur général de la Promotion des peuples autochtones, Justin Assomoyi, a, quant à lui, renchéri qu’il faut une sensibilisation en tenant compte de l’action sociologique, culturelle et environnementale. En matière de justice, a-t-il signifié, le peuple autochtone commet d’énormes bavures. Il pose des actes criants sous l’effet d’ivresse. Devant la justice, il jouit parfois de son ignorance et sa vulnérabilité comme droits. « Le peuple autochtone manque d’information judiciaire. A cela, des initiatives ont été prises pour créer des forums afin de parler de la justice en milieu autochtone », a-t-il indiqué. Notons que la réunion a été organisée par l’OCDH dans l’objectif de présenter les préoccupations des peuples autochtones identifiées lors des missions sur le terrain, de formuler et discuter sur les propositions de partenariat entre les acteurs et de partager les expériences et stratégies d’action afin d’envisager, au-delà du dialogue, des partages d’information et d’action et bâtir des alliances en matière de plaidoyer. Lydie Giisèle Oko Légendes et crédits photo :Des acteurs de la promotion de droits de l'homme en réunion / Adiac |