Droits humains : les gendarmes et policiers sensibilisés aux violences faites aux femmes et jeunes filles
Au cours de cet atelier ont été débattus des thèmes en lien avec la typologie des violences faites aux femmes et aux enfants, les cas de violences reçus dans les commissariats, la nécessité d’une prise en charge médicale des cas de violences, le cadre juridique de protection des femmes et enfants victimes. Les conférenciers, Dr Roch Doukaga, gynécologue obstétricien, chef de service à l’hôpital de base de Tié-Tié; Aubin Djondo Kendé, directeur départemental des Droits humains et libertés fondamentales de Pointe-Noire; et la juriste Judicael Mantsessa ont exposé chacun sur son domaine. Selon le Dr Roch Doukaga, par exemple, la prise en charge d’une victime de violences sexuelles a pour principal objectif d’optimiser l’accueil psycho-médico-social, de permettre un examen initial parfait avec le recueil d’éléments contribuant à l’obtention de preuves médico-sociales pour permettre à la justice une meilleure efficacité sans nuire physiquement ni psychologiquement à la victime. Le code pénal et la loi dite Potignon ont été cités comme textes fondamentaux dans la lutte contre les violences faites aux femmes et jeunes filles. Une plus grande vulgarisation de ces textes doit être faite, tout comme la connaissance de services du guichet unique d’assistance aux femmes et enfants victimes de violences, notamment dans l’accompagnement psychologique, juridique et judiciaire offert par le guichet unique.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :La photo de famille après la sensibilisation |