Eaux transfrontalières : le Congo s’active pour adhérer à la convention sur l'eau de 1992
Le sujet et crucial. Selon les données de l’UNICEF, près de 44% de la population congolaise n’a pas régulièrement accès à une source d’eau potable améliorée ou sûre. « Le Congo est toujours confronté à des défis importants en matière de coopération transfrontière et de gestion nationale de la qualité et de l’accès à l’eau et à l’assainissement. Cela peut conduire en partie à des conflits et à une concurrence pour les ressources. C’est pourquoi il est important d’avoir au niveau mondial, un cadre juridique intergouvernemental pour l’eau », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, le coordonnateur résident des Nations Unies au Congo, Abdourahamane Diallo, dans son allocution de circonstance, a évoqué l’importance pour le Congo d’adhérer à cette convention qui « vise à protéger et à assurer la qualité et l’utilisation durables des eaux souterraines transfrontalières ». Elle offre une plateforme intergouvernemental mondiale qui favorise le dialogue, la prévention des conflits liés à l’eau et la stabilité international tout en renforçant les capacités nationales pour une gestion durable et concertée des ressources partagées. Lors de la cérémonie d’ouverture, couplée à la session inaugurale du conseil consultatif ad hoc, l’Union européenne qui est très active sur ce sujet a exprimé, par sa représentante, l'ambassadeur Anne Marchal, son soutien à l'adhésion du Congo. Après ces différentes interventions, le directeur du cabinet du ministre a orienté les travaux en rappelant aux participants l’objectif des travaux. « Cet atelier a pour vocation d’informer et de sensibiliser tous les acteurs sur les contenus, les principes et les mécanismes de la convention en vue d’une meilleure compréhension de la convention ; harmoniser les points de vue et intégrer les recommandations de tout partie prenante ; donner un caractère de publicité à l’installation formelle du conseil national consultatif de l’eau », a-t-il déclaré. Ces travaux devraient aboutir à l’adoption d’une feuille de route. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Les officiels présent à l'ouverture des travaux de l'atelier/Adiac |