Les Dépêches de Brazzaville



Ecologie : un recueil sur l’environnement et le changement climatique


L’auteur s’est inspiré des paysages verdoyants, des étendues d’eaux ruisselantes, de la florissante faune et flore existante dans les forêts du Congo, des changements dus à des processus intrinsèques à la terre, à des influences extérieures ou aux activités humaines.

Le recueil a dix titres de poèmes dont "Tu n'es pas un fleuve", "Mon pays", "La vertu des arbres", "Nous devons tous être environnementalistes", "Ce monstre qui souffre", "Le Temps de l'action", "Le Lac bleu", "Jadis", "La tourbière" et "Le Bassin du Congo".

Entre les vers de ce recueil, l'auteur éclaire les yeux de ses lecteurs sur l'état de la nature africaine en général et congolaise en particulier. De même, il invite les lecteurs à se réveiller face aux catastrophes climatiques qui ne cessent de produire des effets néfastes sur l’environnement planétaire.  

Il tire une conclusion étonnante : « Non, le Congo et l'Afrique ne sont pas pauvres ». Le jeune écrivain, romancier, nouvelliste et poète s’est fondé sur plusieurs rapports et études faits par des experts pour affirmer que le bassin du Congo produit plus d'oxygène et stocke plus de gaz carbonique que le bassin amazonien, grâce à ses arbres et son très faible taux d'émission de gaz à effet de serre.

« Le bassin du Congo a la plus grande superficie des tourbières intactes de la planète, deuxième grand fleuve au monde, un des tout premiers réservoirs des matières premières au monde. Nous sommes riches sans le savoir. Nous sommes un continent des riches ignorants. Nous sommes même extrêmement riches. Il n'y a qu'à voyager dans l'arrière-pays Congo, visiter la nature du continent africain, pour se rendre compte que nous sommes pauvres à cause de l'ignorance. C'est juste une question de connaissances », a indiqué Espanich Motondo.

La menace climatique, la pollution... sont devenues la plus grande crise de l'histoire de l'humanité dont aucun pays au monde n'est à l'abri des conséquences dévastatrices: pertes en vies humaines, pertes matérielles, pertes de la biodiversité et disparition des milliers d'espèces animales.

Premier bassin écologique du monde, l'Amazonie, par sa taille de forêt, n'absorbe que le taux du CO2 émis par sa sous-région d'Amérique du Sud. Dès lors, le bassin du Congo apparaît comme le seul espoir des pays riches à guérir écologiquement la planète terre.  Ainsi donc, les tourbières découvertes dans la cuvette congolaise (les deux Congo) représentent l'équivalent des émissions de CO2 de trente ans d'un pays comme les États-Unis d'Amérique.

Signalons que les résultats des différentes conférences des parties organisées par les Nations unies sur le climat, depuis près de trente ans, montrent que la richesse économique et financière d'un pays n'est pas une chance de l'épargner du changement climatique et ses conséquences.


Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La couverture du recueil de poèmes/Adiac