Education : la CEJP invite l’Etat congolais à plus d’effort

Au cours de ce moment d’échange qui a réuni les agents des ministères des Enseignements et les membres des organismes de la société civile, les participants ont centré leurs discussions autour de la place que le Plan national de développement (PND) accorde à l’éducation nationale.

Concernant les dysfonctionnements dans l’éducation, les participants à cet atelier se sont, en effet, accordés du fait que malgré la situation économique, les pouvoirs publics devraient prendre des mesures urgentes et nécessaires pour assurer aux enfants et jeunes une bonne éducation. Cela permettra d’aboutir à une formation qualifiante et performante. Ils ont, en outre, estimé que les efforts consentis par l’Etat ne répondent pas puisque, contrairement à certains pays africains, l’éducation nationale ne bénéficie que de 8% sur le budget national du Congo.

Trois exposés ont été développés lors de cet atelier. Le premier qui a été animé par le coordonnateur du CEJP, l’abbé Félicien Mavoungou, a porté sur le thème : « L’encadrement juridique du droit à l’éduction ». L’orateur a détaillé les devoirs des pouvoirs publics dans le domaine de l’éducation. « Le Congo était un modèle dans ce secteur, au niveau continental, mais aujourd’hui nous sommes parmi les derniers. Tout est concentré à Brazzaville, surtout l’enseignement supérieur. Les lois ne sont pas respectées et la situation ne s'améliore pas », a indiqué Félicien Mavoungou.

Le deuxième exposé, « Ecole verte au Congo, une expérience de la CEEDUC », a été animé par la sœur Clarisse, tandis que le Pr Lecas Attonsi a, pour sa part, développé le thème portant sur l’éducation en République du Congo, hier et aujourd’hui/proposition d’un livre Blanc sur l’éducation au Congo.