Education : le CAPV se félicite de la reprise des cours des enfants autochtones
Très indigné de voir tout le travail fait se fondre, Horaire Mesmin Oba, président du CAPV, a sollicité en vain l’indulgence des chefs d’établissement avant de remonter l’information auprès des directions départementales de l’Enseignement primaire et celle de la Promotion des peuples autochtones qui ont réagi favorablement. « Il vous est recommandé de prendre en compte les enfants autochtones inscrits par le CAPV dans vos établissements respectifs, afin de leur assurer la garantie des frais liés à leur écolage », a instruit Jean-Baptiste Sitou dans sa circulaire. « Ça y est, les vingt-quatre enfants autochtones ont repris les cours normalement dans tous ces établissements suite à la note de service de la direction des peuples autochtones kouilou /Pointe-Noire retraçant le décret d’application sur l’accès à l’éducation pour les enfants autochtones et la circulaire du directeur départemental de l’enseignement primaire, Jean Baptiste Sitou, à l’intention des établissements scolaires de Pointe-Noire sur le respect des prescriptions de la loi scolaire, notamment la loi n°25-95 du 17 novembre 1995 sur la prise en charge des enfants autochtones dans le système éducatif congolais », s’est-il réjoui. Cette note de service de la direction interdépartementale des peuples autochtones stipule également que le décret d’application sur l’accès à l’éducation pour les enfants autochtones prévoit la possibilité de bourses pour soutenir leur accès à l’enseignement supérieur. Ce décret ordonne, en outre, à l’Etat de fournir chaque année des trousses scolaires aux enfants autochtones, de distribuer des uniformes scolaires, de créer et d’entretenir des restaurants scolaires pour veiller à ce que les enfants autochtones ne souffrent pas de faim pendant la journée. Le CAPV mène ses activités dans le cadre de la pérennisation du projet incitation à la scolarisation des enfants autochtones. De son côté, Mesmin Horaire Oba a évoqué les difficultés de prise en charge qui sont liées à l’alimentation et la santé. « L’alimentation est un des facteurs qui poussent les enfants autochtones à décrocher leur scolarisation. Nous sollicitons la bienveillance de tous ceux qui peuvent contribuer aux soutiens de ces élèves dont une candidate au CEPE », a-t-il laissé entendre. Charlem Léa Itoua Légendes et crédits photo :Mesmin Horaire Oba et Roger Mangala/ Adiac |