Election présidentielle : les observateurs nationaux formés aux méthodes d’observationIl s’agit au cours de cette session d’échanger les uns avec les autres, de se partager l'expérience, d’apprendre à ces derniers le rôle d’un observateur des élections ; ses principales responsabilités ; sa différence avec les délégués des partis politiques dans les bureaux de vote La session s’est surtout appesantie sur la question de la méthodologie de l’observation, c’est-à-dire ce qu’il faut observer et comment. « La méthodologie suppose le respect d’un certain nombre de principes d’éthique et déontologique », a signifié l’expert international en matière électorale Lucien Toulou. S’adressant à son tour aux participants, le coordonnateur national de la CORAGED, Céphas Ewangui, a invité ces derniers à bien intérioriser les modules qui leur seront dispensés pour être pleinement à la hauteur de la mission qui les attend, à savoir l’évaluation la plus objective du déroulement du scrutin afin de témoigner de manière impartiale, auprès des électeurs et de la communauté internationale sur la qualité de l’élection présidentielle du 20 mars 2016. « Il nous faut tous savoir que l’organisation périodique des élections réputées libres, transparentes et équitables signifie déjà la présence de la démocratie. Quand elles sont bien, voire, très bien organisées, elles deviennent un indicateur décisif pour mesurer le degré d’engagement du pays aux principes démocratiques », a conclu ce dernier. Il faut rappeler que les observateurs sont d'abord et avant tout des témoins. Ce qui leur est demandé, c'est d'observer, de noter, de suggérer.
Jean Jacques Koubemba |