Les Dépêches de Brazzaville


Energies renouvelables : l’Afrique reste l’un des marchés les plus prometteurs, selon le PNUE


Plusieurs experts estiment qu’avec l’augmentation de sa population, de ses besoins urgents des nouvelles capacités de production énergétique, son manque d’accès à l’énergie dans les zones éloignées, ainsi que l’abondance de ses ressources solaires, éoliennes, géothermiques ou en biomasse, l’Afrique possède un grand potentiel en matière d’énergie renouvelable.

C’est pour avoir compris cela qu’une responsable de l’unité des finances du PNUE, Françoise d’Estais a, en marge de la rencontre, parlé de l’importance de développer le secteur des énergies renouvelables. « Augmenter l’accès à l’énergie permet de réduire la pauvreté, promouvoir l’éducation et améliorer la santé publique, et contribue finalement au développement », a-t-elle affirmé.

Pour David Rodgers, spécialiste sur le changement climatique du GEF (Fonds pour l’environnement mondial), par exemple, il est temps pour que l’Afrique profite du secteur des énergies renouvelables pour favoriser son développement.  « Il y a cinq ans, les énergies éoliennes et solaires coûtaient cher. Avec l’avancement des technologies, aujourd’hui vous payez moins avec les énergies renouvelables », a-t-il noté. « Les coûts initiaux des installations posent un vrai problème à beaucoup de pays africains », a reconnu David Rodgers, précisant que les énergies renouvelables coûtent beaucoup moins cher que les énergies fossiles si on calcule les coûts sur toute la durée.

De son côté, Laura Williamson de REN21 (Renewable Energy Policy Network for the 21st Century) a indiqué que le développement des énergies renouvelables a connu un grand essor au cours des dix dernières années, notamment dans les énergies photovoltaïques et éoliennes. « Il faut une politique de long terme pour développer les énergies renouvelables », a-t-elle souligné, ajoutant qu’une « période de deux ou quatre ans ne suffit pas ».

 


Nestor N'Gampoula