Enseignement de la langue russe : des enseignants congolais en formation au Sénégal
« La vision de la Maison russe est de faire renaître, à travers la coopération éducative entre le Congo et la Russie, la langue russe dans les établissements où à l’époque on étudiait la langue russe et également veiller à ce que nos enseignants aient une formation continue. C’est pour cette raison que la Maison russe a envoyé dix enseignants de la langue russe au Sénégal où se tenait un grand séminaire de renforcement des capacités, sinon améliorer les compétences, animé par les formateurs venus de la Russie », a déclaré Maria Fakhrudinova. Elle a indiqué que la langue russe est l’une des langues internationales reconnues par les Nations unies. « Personne ne peut aller dans l’espace sans connaître la langue russe. C’est la preuve que le monde entier apprend la langue russe. Cette année, on a fait renaître la langue russe à Pointe-Noire, à Ouesso, on a élargi également à Djambala… Il y a beaucoup d’écoles qui apprennent la langue russe y compris dans les écoles privées. C’est, d’ailleurs, pour cela qu’on a eu cette opportunité d’envoyer une large délégation par rapport à d’autres pays », a-t-elle souligné.
L’un des bénéficiaires de cette formation continue, Loïc Mananga, ancien diplômé de la Russie, enseignant au lycée Joseph Chaminade, a exprimé sa joie d’avoir participé à cette formation. « Au cours de cette formation continue, nous avons eu des rencontres et des échanges avec des différents professeurs expérimentés russes et d’autres pays. Nous avons appris beaucoup de choses, notamment la méthodologie d’enseignement de la langue russe. Pourquoi la méthodologie ? Parce que la langue parlée est différente de la langue écrite. Même un natif ne peut pas facilement enseigner sa langue s’il ne reçoit pas une formation. On a beau étudier en Russie, parler le russe, mais l’enseignement exige des méthodes. Ce séminaire m’a beaucoup aidé et j’ai acquis acquis beaucoup de connaissances au sortir de cette formation animée par des anciens enseignants russes dont l’expérience varie entre vingt et trente ans », a fait savoir Loïc Mananga, jeune enseignant congolais de 30 ans. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1-La directrice de la Maison russe expliquant la vision de sa structure/ Adiac
2-Lors de la restitution/ Adiac
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