Enseignement : la Fétrasséic juge le quota de recrutement insuffisant

« J’annonce que le gouvernement procédera dès 2020, à la reprise des recrutements dans les services sociaux et prioritaires, dans l’enseignement, en vue d’amorcer l’augmentation et le renouvellement progressifs d’un corps enseignant en déficit de formateurs de métier », avait déclaré le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 17 décembre 2019, dans son discours sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès.

Dans une déclaration rendue publique, le 8 janvier à Brazzaville, le secrétariat fédéral de la Fétrasseic s’est réjoui de l’intérêt que le chef de l’Etat accorde aux problèmes de la nation. Seulement, la structure syndicale estime que le quota annoncé n’est pas suffisant. « Cette mesure qui parait salutaire à première vue ne répond que peu aux attentes de l’école congolaise qui, depuis plusieurs décennies accuse, parmi tant d’autres maux, un déficit criant de plus de vingt mille enseignants qualifiés. C’est pourquoi la Fetrasseic demande humblement au président de la République de revoir à la hausse ce quota afin de donner satisfaction à ces jeunes qui attendent, depuis plusieurs années, leur recrutement et leur intégration à la Fonction publique », a déclaré le secrétaire général de la Fetrasseic, Basile Ngoli.

Par ailleurs, la Fetrasseic constate qu’en dehors de l’enseignement les autres secteurs sociaux sont laissés-pour-compte. « Nous invitons le président de la République, garant de la paix et de l’ordre social de prendre en compte tous les paramètres inhérents à la situation décriée afin de sauvegarder les équilibres sociaux dans notre pays », a conclu le secrétaire général de cette fédération.