Enseignement supérieur : des assises sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des étudiants
La ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, quant à elle, a posé la problématique à laquelle ces assises doivent répondre : quel enseignement pour la société congolaise en mutation ? « Les assises doivent conduire à un changement de culture universitaire axée sur la professionnalisation des formations, intégrant de nouveaux cursus », a-t-elle fait savoir. Elle a souligné la nécessité de faire en sorte que l’acquisition des connaissances et compétences soit en adéquation avec les besoins de développement et les emplois disponibles.
Parmi les acteurs qui y prennent part, il y a l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo. Sa secrétaire générale, Nancy Chenard, a salué le fait que le patronat congolais est associé à la résolution du problème de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des étudiants. « Le secteur privé est prêt à accueillir des étudiants dans ses structures, à co-construire les programmes de formation adaptés aux besoins de l’économie », a-t-elle assuré. La tenue des assises sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des étudiants est, à dire vrai, une des recommandations des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, a rappelé la représentante de l’Unesco, Fatoumata Marega. L’agence onusienne apporte, en effet, sa pierre à l’édification d’un système d’enseignement qui tienne compte du marché de l’emploi et qui aide les étudiants à sortir de la mentalité du fonctionnariat pour celle de l’entrepreneuriat. Au delà de communauté estudiantine, le président de l’Union des élèves et étudiants du Congo, Chérubin Ibara, a souhaité que ces assises ne soient pas un point final mais un point de départ pour un nouveau paradigme de l’enseignement supérieur au Congo.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :1- La photo de famille au terme de l'ouverture des assises / Adiac
2- Une vue de la salle pendant les travaux / Adiac |