Enseignement supérieur : des avis variés pour l'agrément des établissements privés
Par ailleurs, sur les treize dossiers analysés de renouvellement de l’agrément provisoire, sept ont reçu un avis favorable. Quant aux deux dossiers de renouvellement de l’agrément définitif, ils ont tous été validés. Un seul dossier sur les neuf de demande d’agrément provisoire a été approuvé. S’agissant de l’ouverture de nouveaux programmes de formation, sur les dix examinés un seul a eu un avis favorable.
Elle a aussi souligné que l’éducation est un bien public dont l’Etat est le garant, une cause commune qui implique la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques auxquelles participent notamment des acteurs non étatiques qui ne sont autres que les établissements privés dont l’action est prise en compte tant au plan national qu’international. En rappel, le décret n° 2022-1300 du 21 septembre 2022 fixant les conditions d’ouverture des programmes de brevet de technicien supérieur, de diplôme universitaire de technologie, de licence et de master dans les établissements privés de l’enseignement supérieur, publié récemment, en renforce le cadre juridique. La régulation des établissements privés de l’enseignement supérieur, à travers la loi n° 25-95 du 17 novembre 1995, modifiant la loi scolaire n° 008-90 du 6 septembre 1990, et portant réorganisation du système éducatif au Congo, constitue une exigence indispensable au développement du sous-secteur, a conclu la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo : 1- La ministre de l'Enseignement supérieur clôturant les travaux de la commission
2- La séance de travail de la commission d'agrément |